L’ortie dans votre assiette, guide de cueillette et idées
L’ortie, identification facile, riche en nutriments !
Bourrée de nutriments, très facile à identifier… l’ortie est sans doute LA plante sauvage comestible la plus connue, mais aussi une des meilleures. Vous croiserez 5 espèces d’orties en France : l’ortie dioïque ou « grande ortie », l’ortie brûlante ou « petite ortie », ainsi que trois orties méditerranéennes. Toutes se consomment et s’utilisent de la même manière, c’est principalement la taille et le piquant qui varient !
Nous nous intéresserons ici à l’ortie dioïque (Urtica dioica, du latin urure, « qui brûle »), la plus répandue dans nos régions. Vous pourrez la cueillir presque toute l’année, à condition de ne pas passer l’hiver sous la neige.
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Comment reconnaître l’ortie ?
Les feuilles de l’ortie sont ovales, bordées de grandes dents triangulaires, en forme de cœur à la base et très pointues à l’extrémité. Mais surtout, elles sont couvertes de poils hérissés et urticants.
« Si ça pique, c’est de l’ortie »
Ce sont en réalité des petites capsules de verre renfermant un liquide riche en substances allergisantes et brûlantes. Lorsque vous touchez la plante, vous cassez ces poils qui incisent votre peau et laissent couler leur liquide.
Ça peut être gênant pour la cueillir et la cuisiner, mais c’est très pratique pour l’identifier ! Après l’avoir identifiée visuellement, touchez-la. Si ça pique, c’est de l’ortie.
Confusions possibles et critères de distinction
Si au toucher « l’ortie » ne pique pas, c’est que vous avez sûrement mis la main sur du lamier blanc surnommé « ortie blanche », du lamier pourpre ou de la mélisse. Ces trois plantes sont comestibles et font partie de la famille des lamiacées – comme la menthe – leurs feuilles ressemblent à celles de l’ortie mais :
- Ces plantes ne piquent pas
- Leur tige est carrée
- Les lamiers ont des fleurs à deux lèvres, blanches ou pourpres
- La mélisse a une forte odeur citronnée (c’est la seule plante sauvage de nos régions à sentir le citron).
Avec tous ces éléments, il n’y a donc pas de risque de confusion.
Un super-aliment sauvage pour l’hiver
Les feuilles d’ortie ont une concentration exceptionnelle en nutriments, minéraux et vitamines. Elles contiennent notamment :
- 8 fois plus de vitamine C que les oranges
- 3 fois plus de fer que dans les épinards
Il n’y a pas de restrictions de quantités, vous pouvez manger régulièrement de l’ortie sans problème.
Astuces pour récolter et cuisiner l’ortie sauvage
Les feuilles sont la partie la plus consommée de l’ortie, cueillez-les jeunes de préférence, au sommet des plants. Ces petites pousses vert clair sont très tendres et leur goût est fin.
Pour cueillir l’ortie, utilisez votre pouce et votre index, et brisez net le pétiole. Vous vous piquerez sans doute de temps en temps, mais on s’y habitue vite. Faites attention aux orties autour de vous, ce sont souvent elles qui vont vous piquer, plutôt que celle que vous êtes concentré à cueillir. Et si vraiment les piqûres vous gênent, portez des gants de jardinage.
Vous pouvez consommer l’ortie crue ou cuite. Une fois rincées, hachées et écrasées, les feuilles ne piquent plus et peuvent être mélangées en salade ou mixées en pesto. Cuites à la vapeur ou à l’eau, elles s’utilisent comme légumes, en poêlées, gratins, quiches, omelettes… c’est délicieux !
Si vous voulez en savoir plus sur les 5 plantes sauvages comestibles proches de chez vous, scannez le QR code et téléchargez votre guide complet offert. Vous y trouverez notamment la recette de la soupe d’ortie ou encore le pesto de fruits d’ortie à tartiner.
Antoine, du site Apprendre Préparer (Sur)vivre, Téléchargez le guide : https://go.aps-formations.com/l/EMXSO
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