Le Rock ‘n’ Roll n’est pas mort, le papier non plus !
Ah, le papier ! Le papier n’est pas mort ! Ce brave vieux camarade qu’on veut enterrer depuis un moment, mais qui, tel un rockeur en perfecto, refuse de ranger sa guitare. On nous le dit et redit : le digital, c’est l’avenir. Tout doit être dématérialisé, compressé, numérisé, envoyé dans des nuages qu’on ne voit même pas. Pourtant, dans ce monde où tout scintille derrière un écran, le papier fait de la résistance. Et il a des arguments en béton ou plutôt en cellulose !
Alors, accrochez vos ceintures : aujourd’hui, on défend le papier comme on défend le rock’n’roll avec passion et mauvaise foi assumée.
Le papier, cet immortel avec un charme tactile
À l’ère des écrans omniprésents et de l’information instantanée, une question revient souvent : le papier est-il en voie de disparition ? La réponse est claire : non. Comme le rock’n’roll, le papier n’est pas mort. Et mieux, il continue d’évoluer, affirmant son rôle unique dans un monde saturé de numérique, des réseaux sociaux et cet océan d’informations où les fake news pullulent. Dites-moi franchement : combien de fois avez-vous caressé un écran en disant « Waouh, c’est doux » ? Jamais, hein ? Par contre, une belle couverture de livre, un magazine glacé ou Le Déclic Magazine, c’est différent. Ça sent bon, ça crisse sous les doigts, ça pèse son poids. Le papier, c’est une expérience sensorielle.
En plus, le papier ne vous envoie pas des notifications toutes les deux minutes pour vous dire que votre cousin éloigné a liké une photo de votre gâteau au chocolat. Il vous laisse tranquille. Il ne demande qu’une chose : qu’on le lise. Et franchement, quand on voit le niveau des commentaires sur certains réseaux sociaux, ça fait du bien un média qui ne parle pas !
La pérennité du papier
Là, les fans de tech vont hurler : « Mais avec un cloud, tes données sont éternelles » Ah ouais ? Et quand ton abonnement saute, que t’as oublié ton mot de passe ou que le serveur crame, tu fais quoi ? Avec un bouquin ou un magazine, t’as pas besoin de mise à jour. Tu l’ouvres, tu lis. Simple comme un riff d’AC/DC.
Et ne me parlez pas d’obsolescence ! Vos vieux CD-ROM ? Inutilisables. Vos disquettes ? Une légende pour les moins de 20 ans. Mais une lettre d’amour écrite en 1983 ? Toujours là, pliée dans une boîte à chaussures, prête à faire pleurer quelqu’un et souvent elles sentent même encore le parfum que ton ou ta chérie avait aspergé sur la lettre pour que tu penses à elle ou lui.
Un acteur écologique méconnu
Là, je vous vois froncer les sourcils : « Mais le papier, c’est pas écolo, ça détruit des forêts ! » Ah, les clichés ont la peau dure. Sachez qu’aujourd’hui, la majorité du papier vient de forêts gérées durablement. Une forêt dédiée à la papeterie, c’est comme un chevelu qui fait pousser ses cheveux pour les couper ensuite : ça repousse, et encore plus fort.
Par contre, vos smartphones, vos tablettes et vos data centers, vous croyez que ça pousse sur les arbres ? Non, m’sieur l’agent ! C’est un festival d’extraction minière et de polluants. Alors, les accros du STOP PUB, avant de critiquer le papier dans vos boîtes aux lettres, pensez aux métaux rares dans votre téléphone. Ça calme, hein ?
Le plaisir de l’objet
Vous avez remarqué comme les objets papier vieillissent bien ? Un vieux journal jauni, un carnet griffonné, ça a une âme. Un PDF de 2012, ça n’a rien de sexy. Et les bouquins, ces petits trésors qu’on transmet de génération en génération, ça existe en version numérique ? Non. Essayez de transmettre votre Kindle à vos enfants : bonne chance avec les mises à jour. Le papier, c’est intemporel, un peu comme un morceau de Queen ou un vinyle des Stones. Ça ne se démode pas.
L’avenir, c’est l’hybride
Alors quoi, le digital, on le jette à la poubelle ? Bien sûr que non ! Le numérique, c’est pratique, rapide, universel. Mais de grâce, ne l’opposons pas au papier comme s’ils étaient dans un combat de boxe. Ils sont complémentaires. Comme une guitare électrique et une batterie : chacun a son rôle et ensemble, ils font des étincelles.
Le papier n’est pas mort, parce qu’il parle à notre cœur. C’est le slow dans la soirée rock’n’roll de notre vie. Alors, au lieu de choisir entre les deux, faisons comme avec la musique : mixons, explorons et ne laissons pas l’un tuer l’autre. Parce que franchement, un monde sans papier, c’est comme un concert sans pogo : ça manque d’âme. Ouais mais les pogos c’est de la violence “Oh Ta gue*** bordel” !
Longue vie au papier et au Rock’n’Roll
Steve Maire
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